Je travaille avec beaucoup de gens géniaux. Bien sûr je le sais, mais de temps en temps j’ai un petit rappel. Alors que je rangeais notre espace d’emballage, j’ai trouvé un bout de papier où l’un de nos assistants avait soigneusement construit une boite de rangement pour l’un de nos tubes à vide. Je ne pouvais pas le jeter, je devais le partager avec tous les pros de l’emballage qu’il y a ici :
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Des solutions de stockage : le rangement du scanner à code-barres
Motivés par le récit de Sheila Perry nous débutons actuellement la mise en place de codes-barres pour la gestion de nos collections à la TECHNOSEUM . Nous utilisons des scanners portables et veillons à nous protéger contre tous les dangers que peuvent impliquer les réserves d’un musée des sciences .
Nous avons acheté des caisses standard en aluminium rouge, ainsi facilement repérables dans nos zones de stockage (cette couleur s’est déjà révélée utile pour les blocs-notes et les cutters ). Puis j’ai donné comme mission à mon assistante stagiaire, Linda, de réfléchir à un bon moyen de protéger nos scanners et accessoires.
Voici la première merveille qu’elle a créé :
Le matériau est une mousse de polypropylène noire que nous utilisons lors de nos montages d’expositions . Voyez, elle a même creusé la mousse afin que que la préhension de tous les accessoires telle que la clé USB soit aisée? C’est définitivement la meilleure trousse à outils que nous ayons pour le moment! A présent, Linda a débuté une production en séries puisque nous avons acquis d’autres scanners …
Traduction en français par Marine Martineau
Les oiseaux dans les collections
De toute évidence, si vous vous posez vous-même la question, les réponses sont limitées, donc j’ai demandé à mes collègues de la liste de diffusion RCAAM. J’ai reçu un tas de choses qui m’ont éclairé et quelques histoires fabuleuses au sujet des oiseaux dans les collections. Donc, maintenant je suis apte à fournir un guide étape par étape sur la manière de manipuler les oiseaux dans les collections (s’ils ne sont pas morts ou naturalisés) :
- Fermer toutes les portes dans la salle où l’oiseau est.
- Ouvrir toutes les portes et fenêtres qui mènent vers l’extérieur.
- Eteindre toutes les lumières, pour que les seules lumières viennent de l’extérieur et attirent l’oiseau.
- Taper dans les mains, balancer des balais, crier, se comporter comme un idiot, faire tout pour chasser l’oiseau vers les ouvertures. Plus les portes/fenêtres sont ouvertes, plus l’oiseau peut partir.
- Lorsque l’oiseau est sorti, fermer toutes les portes et les fenêtres.
- Rechercher les trous qui ont permis à l’oiseau d’entrer et bouchez-les (comme Elizabeth Alberding a dit : « Si vous pouvez sceller votre bâtiment vous allez bientôt être connu comme le “chuchoteur d’oiseaux” de votre musée »).
Kara Vetter a souligné qu’il existe des dispositifs de dissuasion qui peuvent être installés à proximité des portes si c’est par là qu’ils entrent.
Anne T. Lane a fourni une vraie histoire de MacGyver :
Aucun oiseau, mais une chauve-souris qui s’est moquée de Janice Klein quand elle était directrice d’un petit musée :
« Le musée avait un plan grand ouvert (autre que les salles de repos), mon bureau était le seul espace avec une porte, donc quand une chauve-souris au petit museau marron est apparu en fin d’après-midi lorsque tout le monde était rentré chez soi, c’est à ce moment que je devais la chasser. Lorsque je l’ai eu dans la salle elle a commencé à paniquer et a utiliser l’écho-localisation (et franchement, j’ai également fait ces petits sons étranges, alors que je ne savais rien sur les chauves-souris). J’ai réussi à la piéger dans une zone du haut, mais je ne savais pas quoi faire. Il faisait un froid glacial à l’extérieur, ce qui est sans doute la raison pour laquelle elle a trouvé un chemin pour entrer dans ce bâtiment chaud, donc je ne voulais pas simplement lui montrer la porte. J’ai appelé une connaissance (c’est toujours payant d’avoir un naturaliste à disposition qui est enclin à donner un refuge aux créatures sauvages dans son sous-sol) et alors que nous attendions, j’ai finalement compris pourquoi un de mes détecteurs de mouvement avait sonné la nuit précédente ».
Et Suzanne Quigley fournit des conseils pratiques sur ce qu’il faut faire si les piverts deviennent un problème :
« Je suis aussi dans une zone rurale (un récent changement de vie). Après avoir quitté ma vie dans les grandes villes, j’ai eu beaucoup à apprendre. Mais dans le présent débat, j’ai un peu appris sur les piverts. Cela est devenu important comme je vis dans une maison en bois. Une fois que nous avons compris d’où était cet horrible bruit, et j’ai vu ce que ces petits démons faisaient sur le côté de la maison – c’était la guerre. La bataille a été gagnée d’une étrange, mais amusante manière. Personne ne remarque (parce qu’on ne recherche pas ça), mais à l’extérieur il y a des tâches plus ou moins discrètes que nous avons épinglées (avec des punaises claires) presque 3 mètres de brillantes bandes de Mylar argenté (le type qu’on utilise pour emballer des cadeaux) en forme de boucles faites avec le bord d’une paire de ciseaux – c’était il y a trois ans et plus de piverts depuis ! »
Bien, j’ai appris beaucoup plus que je ne l’espérai. Merci à Kara Vetter, Anne Lane, Elizabeth Alberding, Julie Blood et Suzanne Quigley pour les réponses et Maria O’Malley de m’avoir convaincu d’écrire un message sur Registrar Trek à ce propos.
Oh, en passant, j’ai finalement réussi à chasser ce petit garnement de ma réserve, sécurisant mon collègue et lui souhaitant une bonne nuit par téléphone. La poursuite d’un oiseau est une chose, mais être appelé au milieu de la nuit à cause d’un système d’alarme qui s’est déclenché est bien pire.
Traduction en français par Aurore Tisserand.
Gel de silice (silica gel) – Ce n’est pas magique, c’est de la physique
Je me lance parfois dans des hypothèses erronnées sur le fonctionnement du gel de silice. L’une d’entre elles est que le gel de silice disposé dans une vitrine absorbe l’eau jusqu’à ce qu’il soit à court de capacité ou que l’intérieur de la vitrine a atteint 0% d’humidité relative, ce qui est faux.
Probablement que la chose la plus utile à savoir est que les lois de la physique qui gouvernent le fonctionnement du gel de silice sont les mêmes que celles du comportement du papier, du cuir, du bois, des photographies et de beaucoup d’autres choses que l’on trouve dans les musées. Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on dépose un morceau de papier dans un nouvel environnement ? Selon les conditions dans lesquelles il était conservé avant, il va perdre ou gagner en humidité jusqu’à ce qu’il atteingne une sorte d’équillibre avec le nouvel environnement. Si l’humidité relative augmente, le papier va augmenter sa teneur en eau jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit trouvé. De même, si l’humidité relative baisse, le papier va perdre de sa teneur en eau jusqu’à ce qu’un équilibre soit trouvé avec son nouvel environnement.
Il s’agit donc d’un équilibre entre l’eau contenue dans l’objet et la vapeur d’eau contenue dans l’air autour de l’objet. Un dernier détail : dans tous ces matériaux « secs », l’eau est aDsorbée (avec un « d ») et non aBsorbée (avec un « b »). Dans l’aBsorption, le produit absorbé est maintenu dans le corps de l’absorbant. Si l‘on remplissait une éponge avec de l’eau et s’il était possible de couper l’éponge sans que l’eau ne s’échappe, on verrai des petits et grands trous remplis d’eau. C’est également un évènement à grande échelle. Avec l’aDsorption, les molécules individuelles de l’absorbat sont collées aux molécules de surface de l’absorbant comme des petits magnets sur un frigo. Elles se collent et se détachent assez facilement. Les gaz absorbés sont considérés comme étant dans une phase condensée. Les phases condensées de l’eau les plus communes sont le liquide et la glace, de sorte que nous avons un équilibre de phase entre la phase d’absorption et la phase de vapeur.
L’idée la plus probante est que nous voulons maintenir une humidité relative donnée donc nous sommes amenés à conditionner le gel de silice à l’humidité relative souhaitée. Nous versons le gel de silice dans la vitrine et si les conditions climatiques entre la vitrine et le gel de silice sont équilibrés, alors rien ne se passe. Si elles ne sont pas équilibrées, alors le gel de silice, comme le papier, va absorber l’eau jusqu’à ce que l’équilibre soit atteint. Cela découle du principe de Le Chatelier qui dit que si un système est équilibré et que nous l’éprouvont et le changeons (dans le cas où on doit changer le taux d’humidité relative, la température ou la pression athmosphérique) alors l’équilibre va se déplacer dans la direction opposée du changement. Donc si le taux d’humidité relative baisse, alors le gel de silice désorbe l’eau et le taux augmente alors (mais pas tout à fait au niveau où il
se trouvait). Si vous voulez mettre sur votre blouse de laboratoire et des lunettes de sécurité, alors vous pouvez dire aux gens que cela obéi à la première loi de la thermodynamique : la conservation de l’énergie.
-Doug
Douglas Nishimura
Image Permanence Institute
Rochester institute of Technology .
Traduction en français par Aurore Tisserand.
Des solutions pour le stockage des œuvres : un autre type de conditionnement pour les boutons
Récemment, nous avons mis en ligne un exemple de conditionnement crée par le MJH pour sa collection de boutons (http://world.museumsprojekte.de/?p=4221&lang=fr).
Mais comment faire si vous n’avez pas un technicien de conservation expérimenté à disposition et assez de temps devant vous pour créer un tel conditionnement ? Eh bien, il y a la technique inventée par la conservatrice en charge de la gestion des collections à la State Historical Society dans le Dakota du Nord, Jenny Yearous, technique qu’elle nous a transmise :
« Dans un premier temps il faut couper des carrés de carton neutre de façon à ce qu’ils soient plus petits que les sachets en polyéthylène. Des fentes sont découpées dans le carton afin d’y insérer la bélière ou le système d’accroche des boutons. Le numéro d’inventaire est alors inscrit sur l’objet, le carton qui le supporte ainsi que le sachet. De cette façon, quand/si l’objet part en prêt pour une exposition, il pourra toujours être replacé dans son conditionnement d’origine à son retour.
Si cet objet n’est pas encore enregistré sous son code-barres, ce dernier sera aussi placé sur l’extérieur du sachet.
Les sachets sont stockés verticalement, par numéros d’inventaire, dans un tiroir ou une boîte de conservation. Vu que les objets sont conservés dans des sachets, ils peuvent être manipulés sans porter de gants. Sous supervision de l’équipe de conservation, les chercheurs peuvent aussi les étudier facilement.
C’est donc une technique de conditionnement très simple, peu coûteuse et qui peut être réalisée facilement sans formation particulière. J’ai souvent avec moi des carrés de cartons neutre découpés à l’avance dont la taille correspond aux sachets que j’utilise. »
Merci pour cette solution de stockage.
N’oubliez pas, si vous avez connaissance d’un autre type de conditionnement pour les boutons, n’hésitez pas à nous en informer en commentant cet article ou en nous envoyant un mail à to story@museumsprojekte.de
Des solutions pour le rangement des œuvres : le conditionnement des boutons au MJH
Conserver des boutons peut être un épineux problème. Vous ne pouvez pas les mettre tous ensemble dans un sachet type Minigrip ® car ils vont frotter les uns contre les autres. Vous pouvez alors les conditionner chacun dans un sachet mais ces derniers ont tendance à glisser et à se mélanger dans la boîte, et il ne sera pas facile de retrouver un bouton. Récemment je suis tombé sur une bonne idée de rangement pour les boutons au Museum of Jewish Heritage à New York
Ils l’ont publié sur le compte Twitter de leurs régisseurs @MJHReg (compte qui mérite vraiment d’être suivi, où il y a des bonnes idées et photos) et je les ai contacté afin de leur demander s’ils accepteraient que cela soit re-publié sur Registrar Trek. Une des régisseurs Jennifer Roberts m’a immédiatement répondu et nous a donné l’autorisation de le faire. Elle a aussi envoyé des photos supplémentaires…
..et m’a expliqué comment cela était fabriqué :
« Pour cette collection sortant de l’ordinaire, notre technicien de conservation crée des plateaux de rangement, à partir de carton et d’adhésif papier neutres, qui peuvent être empilés dans une boîte de conservation standard. Réaliser des plateaux de rangement nous permet de conditionner environ 350 boutons par boite tout en les conservant dans un milieu stable et en les rendant facilement accessibles. Les boutons sont rangés par tailles afin de rationnaliser l’espace de rangement, et nous sommes actuellement en pleine campagne de photographies donc nous aurons des images de référence qui nous aideront dans le futur à localiser chaque bouton. »
N’est-ce pas adorable ? A vous d’essayer…
Traduction en français par Marine Martineau
Un dictionnaire : régisseurs américains – régisseurs internationaux
Chaque profession a ses codes, acronymes et abréviations. Comme un radioamateur je dis des choses telles que « I’m QRV at 1900 UTC for a QSO on 40 meters, 73! » sans même penser à la manière étrange dont cela peut être perçu par quelqu’un d’extérieur. Bien que ces codes soient internationaux et standardisés afin de réduire les barrières linguistiques, dans le domaine de la régie c’est une autre histoire. Mon anglais est correct mais je trébuche souvent sur les acronymes et abréviations, qui sont très courants dans le milieu des musées américains, et que je ne comprends pas. Afin de faciliter la collaboration internationale, j’ai commencé à en regrouper certains avec l’aide des aimables personnes contribuant à la liste de diffusion RC-AAM (Registrars Committee of the American Association of Museums = Comité des régisseurs de l’association américaine des musées). Certains sont communs à l’ensemble des États-Unis, d’autres sont régionaux ou utilisés uniquement dans certains musées. La liste sera mise à jour occasionnellement, si je tombe sur d’autres codes que je ne connais pas ou si quelqu’un propose de nouveaux termes.
AP = “Abandoned Property”, objet abandonné par son propriétaire. Les circonstances selon lesquelles un objet devient un « AP » sont définies par la loi et varient d’un état à l’autre aux États-Unis.
AR = « Artifact Receipt » (« accusé de réception d’un objet »).
BOL = « Bill Of Lading », (« bordereau d’expédition »).
CCMS = « Collections Cataloging and Management System”, base de données.
CMS = soit « Collections Management System », base de données, ou « Content Management System », base de données utilisée pour gérer et publier des contenus, pour un site Web par exemple.
COA = « Certificate of Authenticity », (« certificat d’authenticité »), preuve de l’authenticité et de la propriété d’une œuvre – il doit en permanence accompagner l’œuvre. Il est particulièrement fréquent pour les œuvres contemporaines et éditées.
COI = « Certificate of Insurance », (« certificat d’assurance »).
CR = « Custody Receipt », certificat de transfert, ou « Condition Report » (« constat d’état »).
DAMS = « Digital Asset Management System », base de données pour gérer les contenus numériques.
Del = « deliver », (« livrer »).
DOG = il n’aboie pas ! Le « Deed Of Gift » (« acte de donation ») est un document qui confirme qu’un objet a été donné ; c’est un instrument juridique prouvant que la propriété a été transférée au musée.
DOR = « Dead On the Road », ce terme est principalement utilisé dans les musées d’histoire naturelle dans la documentation de spécimens de zoologie.
D/O = « drop-off, date et/ou lieu de livraison.
FCL = « Full Container Load », un container complet. Soit parce que la charge prend un container entier, ou parce que vous avez réservé le container exclusivement pour le transport.
FIC = « Found In Collection » (« trouvé dans la collection ») désigne un objet que l’on découvre en travaillant sur les collections et qui ne dispose pas de numéro d’inventaire ou autre indice pouvant indiquer au régisseur son origine. Faire des recherches sur un « FIC » peut être agaçant, mais trouver le numéro d’inventaire originel à travers ces recherches est l’un des moments les plus satisfaisants dans la vie d’un régisseur. Voir aussi « FITS » et « FOP ».
FITS = « Found In the Stacks », (« trouvé dans les piles »), sorte de FIC pour les documents.
FOP = « Found On Property/Premises », (« trouvé sur les lieux »), voir FIC.
FR = « Facilities Report/Facility Report », document fourni par les emprunteurs aux prêteurs, qui établit certaines informations concernant le muse, le climat, les systèmes de sécurité…
FTC = « Foot Candles », est une unité d’éclairement lumineux du système d’unités de mesure américaines. 1 foot-candle équivaut à 10.76 lux.
FTL = « Full Trailer Load », un camion plein ou un camion réservé pour un transport exclusif. Voir FCL.
GFR = « General Facilities Report », revu et publié en 2008 par l’AAM (American Alliance of Museums). Ce document de plus de 30 pages est une version élargie de son prédécesseur. Il inclue plus de sujets, maintenant examinés par le secteur des assurances à la suite d’évènements catastrophiques qui ont eu lieu depuis le début des années 2000, ainsi que les modernisations au sein de la profession elle-même.
Essentiel à compléter si l’on souhaite emprunter, il est aussi utilisé comme outils pour avoir toutes les informations sur une institution en un seul document pour un projet de construction ou de rénovation.
L’ancien titre “Standard Facility Report” (SFR) a été changé lors de sa révision car beaucoup de personnes pensaient qu’il contenait les normes et bonnes pratiques concernant les sujets dont traite le rapport.
IL = « Incoming Loan », (« prêt entrant »).
IPM = « Integrated Pest Management », terme qui résume tous les efforts déployés pour protéger la collection de parasites – active et préventive.
LOFO = « Last On, First Off », un terme qui s’applique aux procédures de transport. Par exemple, un prêteur peut demander à ce que ses objets soient les derniers à être pris en charge et sont donc les premiers à être déchargés au musée emprunteur. De cette façon, les objets sont manipulés le moins possible et sont transportés sur un plus court laps de temps.
LTL = « Less Than Trailer Load », signifie généralement un fret inférieur à un camion plein ou une remorque.
NAC = « Non-accessioned collection », (« collection non-enregistrée »). Collection sur le point d’être enregistrée ou qu’il n’est pas prévu d’acquérir (c’est-à-dire une collection qui est temporairement mit en dépôt par un autre musée).
OL = « Outgoing Loan », (« prêt sortant »).
PBS = « Packed By Shipper », (« emballé par l’expéditeur »).
PO = « Purchase Order », (« bon de commande »).
POA = « Power Of Attorney », (« procuration »). Document indiquant que quelqu’un est légalement habilitée à agir au nom d’une autre.
PR = « Payment Request », (« demande de payement »).
PTL = « Proposed Temporary Loan », (« prêt temporaire proposé »).
PU = « Pick Up », (« retrait »).
P/U = « pick-up point », (« point de retrait ») ou départ de la cargaison.
R = « Recto », face d’un document, d’une peinture ou d’une pièce. Aussi le « côté droit » ou le côté le plus important d’un objet recto-verso. Pour un livre, il désigne la page de droite.
RA = « Related Accessory », (« accessoire connexe »), une partie appartenant à un objet.
RFP = « Request for Proposal », (« cahier des charges »), un musée qui monte un projet tel que la conception d’une exposition itinérante va définir un ensemble de lignes directrices et de critères. Ceux-ci vont être présentés aux entreprises ou designers qui devront soumettre leurs proposition pour ces tâches.
RFQ = « Request for Quote/Quotation », (« demande de devis / devis »), si un musée a une tâche à accomplir (comme construire une caisse spéciale ou expédier quelque chose à XY) ils peuvent demander à une entreprise ou un certain nombre d’entreprises une offre.
ROD = « Receipt Of Delivery », (« accusé de réception »).
RTD = « Return To Depositor », retour d’un objet à son propriétaire, par exemple à un prêteur à la fin d’une exposition.
SFR = « Standard Facilities Report ». Le prédécesseur du “GFR”, publié en 1989 et revu en 1998. Il a mit sur le même pied les plus grands musées qui prêtaient et empruntaient souvent. Les articles abordent des questions sur la structure du personnel, l’histoire du prêt, les procédures de sécurité de l’établissement, les contrôles environnementaux, les installations, etc. Les capacités de l’emprunteur à gérer un prêt ont été mesurées à partir des réponses à ces questions ainsi que sur bien d’autres sujets.
SOP = « Standard Operating Procedures », ou comment les choses doivent être faites.
SOW = « Statement Of Work », (EDT = « énoncé des travaux »), document qui définit la façon dont quelque chose doit être fait (c’est-à-dire par un designer ou une entreprise).
TC = « Temporary Custody », (« dépôt temporaire »), objet mit en dépôt pendant un certain temps, pour certaines expositions par exemple.
TIN = « Temporary Inventory Number », (« numéro d’inventaire temporaire »).
TL = « Temporary Loan », (« prêt temporaire »).
TLC = « Tender Loving Care » est ce dont chaque objet d’un musée a besoin, mais plus spécifiquement utilisé pour les objets nécessitant des soins intensifs.
TR = « Temporary Receipt », (« réception temporaire »).
V = « Verso », revers d’un document, d’une peinture, d’une pièce, etc. Aussi l’”envers” ou revers d’un objet à deux côtés. Pour un livre, il désigne la page de gauche.
VIC = « Very Important Cargo », le VIP parmi les objets expédiés.
Les abbreviations courantes des constats d’état :
BC = « Bottom center », ou “LC”. En bas au centre.
BLC = « Bottom left corner », ou “LLC”. En bas à gauche.
BRC = « Bottom right corner », ou “LRC”. En bas à droite.
LC = « Lower center », ou “BC”. Dans le centre inférieur.
LLC = « Lower left corner », ou “BLC”. Coin inférieur gauche.
LRC = « Lower right corner », ou “BRC”. Coin inférieur droit.
N/C = « No changes », pas de changements.
PR = « proper right », (« droit propre »). Par exemple : si vous faites un constat d’état sur une peinture qui montre une femme et qu’il y a un dommage sur la main sur la gauche lorsque vous la regardez, il s’agit aussi de la droite propre à la figure représentée (vous voyez la main sur la gauche, mais sur la femme il s’agit de sa main droite).
PL = « proper left », (« gauche propre »). Voir PR.
UC = « Upper center », centre supérieur.
ULC = « Upper left corner », coin supérieur gauche.
URC = « Upper right corner », coin supérieur droit.
Termes et abbreviations également utilisés tous les jours en Américain.
ASAP = « as soon as possible », (« dès que possible »). Normalement chaque document, contrat de prêt, contrat d’assurance, … est nécessaire ASAP – au mieux un jour avant de le demander.
brb = « be right back », (« je serai bientôt de retour »).
etc. = « et cetera », Terme latin qui signifie « et d’autres choses », ou « et ainsi de suite ». Par exemple, « ma chambre de stockage est pleine de boîtes, caisses, etc ».
g2g = « got to go », (« je dois y aller »).
misc. = « miscellaneous », un mot que la plupart des régisseurs n’aiment pas, parce qu’il est très vague. Cela correspond à « trucs » et est souvent utilisé (par les non-régisseurs) pour qualifier les dossiers ou le contenu de boites qui sont trop variés pour être pour être correctement décrit (ou parce qu’on est trop paresseux pour décrire exactement tout ce qui est dans le dossier ou dans la boite).
OMG = « Oh My God », (« oh mon Dieu »).
SCNR = « Sorry, could not resist », (« désolé, je n’ai pas pu résister »).
VM = « Voice Mail », (« messagerie vocale »).
Noms de produits ou organisations :
AAM = « American Alliance of Museums », (« Alliance des musées américains »).
ARCS = « Association of Registrars and Collections Specialists », (« Association des régisseurs et des spécialistes de collections »).
ARC = « Australasian Registrars Committee » (« Comité des régisseurs australiens »).
ou « Austrian Registrars Committee » (« Comité des régisseurs autrichiens »), donc faites attention à la localisation.
RCAAM = « Registrars Committee of the American Alliance of Museums », (« Comité des régisseurs de l’alliance des musées américains »),
TMS = « The Museum System », un logiciel de bases de données.