Quand je pense aux histoires remarquables des régisseurs, la première chose qui me vient à l’esprit est l’histoire du faussaire d’art Mark Landis. Son contrefaçon a été découvert par régisseur Matthew C. Leininger: depuis lors il le suit de près. Je suis très contente qu’il a contribué son historie. On le postera comme un roman policier publié en feuilleton, alors suiveznous pour chaque « épisode » ! Vous pouvez regarder un clip sur youtube qui montre quelques contrefaçons de Landis ici. http://www.youtube.com/watch?v=rR25Z2jDHSY Landis continue son travail de faussaire alors sa photo et ses pseudos se trouvent dans chaque partie. C’est notre but de tenir informé les travailleurs des musées du monde sur ses activités. Si vous le connaissez nous vous prions de contacter Matt Leininger avec toute votre information. Merci! –Angela
Ce que je vais partager avec vous sont les découvertes de ma rencontre personnelle avec celui qui le New York Times appelait “le faussaire le plus prolifique de nos jours.” J’étais régisseur et chef de département à l’Oklahoma City Museum of Art en 2008 quand tout à commencé.
Régisseurs sont les vrais gardiens des collections et leur savoir-faire développé au fil du temps devient une seconde nature en examinant les oeuvres, en particulier quand ils viennent d’un d’origineobscure. Le 7 août 2008, mes efforts assidus et mon oeil perspicace étaient récompensés d’une manière inattendue quand j’ai découvert Mark Augustus Landis de Laurel, Mississippi. Plus tôt en 2008 Landis a donné une aquarelle “de” Louis Valtat à l’Oklahoma City Museum of Art (OKC). Nous étions si enthousiaste que nous l’avons encadré et installé dans la gallérie sans hésitation et sans recherche.
Ce n’était que ce cadeau qui nous a rendu fou, mais aussi la promesse des dons futurs et l’argent pour une dotation dont Landis nous a parlé. Nous avons reçu le Valtat au mois de mai 2008. Juillet 2008, Landis est arrivé au musée au milieu de l’installation la plus difficile que le musée a jamais entrepris. On m’a dit de tout stopper (aussi le directeur et le chef conservateur) et fayote Landis.
Deux jours et demi écrasants, c’est le moins que l’on puisse dire ! Le personnel considérait Landis plus qu’obscure…qu’il avait quelque chose qui clochait. Nous l’avons acheté un déjeuner..qu’il n’a jamais mangé. Le chef conservateur lui a conduit à l’aéroport pour son retour à Laurel (avais-je mentionné que Landis a payé ses propres billets d’avion, hôtel et repas ?). Landis s’est endormie à la porte et quelqu’un lui a volé tous ses biens! Nous avons dû retourner à l’aéroport et l’aider à prendre un nouveau billet.
J’ai noté le 7 août et je me le souviens bien. Nous étions en train des préparer les cinq dons pour l’acquisition. Je recherchais les oeuvres…et voilà ! Savannah College of Art and Design a reçu la même aquarelle Paul Signac de Landis presque au même temps qu’il était à OKC. Puis une huile sur panneau de Stanislas Lepine. Cet ouvrage figurait dans un communiqué de presse sur le site web de St. Louis University Museum of Art. Ah, oui… donné par Landis. J’avais mis le doigt sur quelque chose…
J’ai recherché l’autre trois –et je les ai trouvés aussi dans d’autres collections aux E.U. Cela fait cinq ans maintenant que je suis les activités de Landis, et j’ai découvert plus de cent faux donnés par Landis dans vingt États et plus de 50 institutions… Et je suis le seul à l’avoir trouvé et à le révéler son escroquerie au monde.
Et cela ne fait que commencer ; je n’ai que gratté avec ce blog. J ’espère que vous aimez bien me suivre dans la continuation ! Merci à Angela Kipp de m’avoir invité à participer.
À la prochaine !
Matt
Traduit de l’anglais par Kelsey Brow